Cinéma audiovisuel

Les élèves de l’option cinéma au festival des 5 continents de Ferney Voltaire

Par GISELE MOUILLEY, publié le lundi 17 janvier 2022 16:01 - Mis à jour le lundi 17 janvier 2022 16:01
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Cette année encore, les 55 élèves de l’option cinéma-audiovisuel ont eu la chance, grâce à l’aide de la Région Auvergne Rhône Alpes, de pouvoir vivre une journée cinématographiquement très riche au Festival des 5 Continents.

 

Cette année encore, les 55 élèves de l’option cinéma-audiovisuel ont eu la chance, grâce à l’aide de la Région Auvergne Rhône Alpes, de pouvoir vivre une journée cinématographiquement très riche, en découvrant des films aussi divers que Soul Kids de Hugo SOBELMAN, qui présente la Stax Music Academy de Memphis, une école extra-scolaire gratuite qui forme des adolescents à la musique mais aussi à la citoyenneté, mais aussi Rouge de Farid BENTOUMI, une fiction inspirée de faits réels, une histoire de famille, autant que celle d’une usine, qui nourrit ses ouvriers et dynamise son territoire, mais dont les rejets polluants constituent un enjeu sanitaire déterminant, film très sensible et fort, et remarquablement porté par Zita Hanrot et Sami Bouadjila.

L’après-midi a été consacrée à la projection de Licu, une histoire roumaine d’Ana DUMITRESCU, film qui suit le nonagénaire, Liviu Canţer, surnommé Licu, qui s'ouvre et partage sa vision de l'Histoire, du communisme, de l'amour et du deuil. Enfin, cette grande journée s’est achevée avec Si le vent tombe de Nora MARTIROSYAN, qui rend hommage à un peuple du Caucase totalement ignoré du monde, avec l’espoir d’être reconnu grâce à l’ouverture l'aéroport de Stepanakert, capitale de la république auto-proclamée du Haut-Karabach.

Ce festival a été également l’occasion de mener des échanges très éclairants avec de nombreux professionnels du cinéma, des réalisateurs Hugo Sobelman et Ismaël el Iraki, au producteur et distributeur Sébastien Cheval, en terminant avec Guillaume Briquet, reporter photographe en zone de conflit, qui nous a fait partager son extraordinaire engagement et ses clichés ramenés de nombreux pays du monde.

Le bilan de cette journée est donc très riche : de belles découvertes cinématographiques, des rencontres de très grandes qualités, raisons d’être d’un festival. Nous sommes très heureux d’avoir retrouvé cette année encore, tant dans la direction avec Hervé Gransart (qui présidait sa dernière édition), que dans l’organisation avec Hervé Le Sourd, que du côté de l’exploitant du cinéma le Voltaire, des personnes pleinement engagées dans un cinéma de qualité et prêtes à mettre tout en œuvre pour le faire découvrir aux jeunes.

Merci donc à la Région Auvergne Rhône Alpes d’avoir pu rendre ce déplacement possible.

 

Gisèle Mouilley